Le journal de ma plume 8

Parce qu’il faut bien, à un moment donné, valider l’envoi de son manuscrit, la boule au ventre, avec la crainte d’avoir oublié une erreur ou d’avoir mal formulé une phrase…

Mon (bébé) roman est (enfin) publié !

Je me rassure, tout de même, en me disant que mon "bébé" a été corrigé par une correctrice professionnelle, merci Florence Gindre, et par deux super bêta lectrices (merci Yolaine et Marine).

Pour le moment, il est uniquement disponible en version numérique.

D’ailleurs, j’ai eu envie de partager avec vous mon expérience face aux corrections et aux retours que j’en ai eue :

Dans un premier temps, l’angoisse ! Et bien oui… les commentaires vont-ils êtres bons et mon roman vaut-il la peine d’être lu ? Ensuite, combien de temps vais-je mettre à prendre en compte toutes les corrections et combien de temps vais-je mettre à reprendre les passages qui auront été soulignés ? L’angoisse quoi !

Et puis, à la réception de tout ça, première réaction :

J’ai été rassurée. Bon, il y avait des corrections à faire mais grâce au Robert Correcteur, pas tant que ça. Quant aux commentaires, ils m’ont permis d’avoir une nouvelle approche de mon roman. De me rendre compte de quelques irrégularités et surtout, de me faire avancer. Car certaines mauvaises tournures de phrases étaient récurrentes et j’ai appris à les corriger. En fait, cela m’a permis de connaître les mauvaises habitudes d’écriture que j’avais prises. Chaque écrivain a sa plume, mais avant qu’elle soit irréprochable, elle doit être éduquée. J’ai aussi appris quel type d’écrivain j’étais (en tout cas, que j'aspire à devenir) car les commentaires ont fait apparaître mes points forts et mes points faibles. J’ai adoré en apprendre sur moi-même grâce à celles qui ont pris le temps "d’étudier" le livre. Ouais, ça fait un peu "cabinet de curiosité" mais c’est comme ça que je l’ai ressenti. D’autant plus que je suis moi-même bêta lectrice et lorsque je donne mon point de vue c’est en plongeant totalement dans le manuscrit que je suis en train de lire. Libre à l’auteur d’en faire ce qu’il en veut, mais cela lui permet, comme cela m’a permis, de faire avancer et d’enrichir le roman.

Finalement, j’ai beaucoup apprécié de travailler sur les corrections de mon roman grâce à Florence Gindre et mes bêta lectrices parce que j’ai l’impression que ça m’a fait évoluer. J’ai appris (et j’apprendrai encore) à repérer mes erreurs et à les corriger. Cette expérience m’a permis d’améliorer le roman et j’espère que celles et ceux qui le liront prendront autant de plaisir à le découvrir que j’en ai eu à l’écrire.

Un grand merci à La Boutique des Auteurs et à Librinova pour m'avoir fait bénéficier de la formule publication à l'occasion de l'ouverture de la nouvelle plateforme d'auto-édition de chez Cultura.